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lundi, 20 septembre 2010

Picqué: "Les nationalistes peuvent devenir des ennemis politiques"

D'adversaires politiques, les nationalistes peuvent devenir des ennemis politiques, a commenté lundi matin sur les antennes de La Première radio de la RTBF le ministre-président bruxellois Charles Picqué à propos de la N-VA.

A quelques heures de la rencontre entre l'ex-préformateur PS Elio Di Rupo et le président de la N-VA, il a confirmé la nécessité d'étudier un "plan B" au cas où la survie de la Belgique ne serait plus possible que grâce à la soumission des Francophones.

Pour M. Picqué, le président de la N-VA ne peut pas exiger une reddition en rase campagne de la part des Francophones et il doit à son tour faire des concessions, alors que les propositions de M. Di Rupo sont en mesure de satisfaire la N-VA sur nombre de chapitres.

Il doit cesser d'être toujours en campagne électorale et de vouloir "faire du shopping dans un magasin Belgique qu'on va fermer", a-t-il averti.

Les nationalistes peuvent être des adversaires politiques lorsqu'on joue dans un périmètre où existent des règles mais s'ils recherchent la supériorité d'un groupe voire même la destruction de l'autre, ils se transforment en ennemis politiques, a-t-il affirmé.

Plusieurs éléments ont fait que les choses s'accélèrent: on veut paralyser Bruxelles faute de financement, on veut diviser les Bruxellois et on met sur la table la loi de financement, a encore dit le ministre-président socialiste. Il fait toutefois négocier jusqu'au bout, même si les Francophones ne peuvent plus faire de concessions qu'à la marge, estime-t-il.