Les participants, qui se rendaient à la manifestation, ont été arrêtés à plusieurs endroits de Bruxelles. Une plainte a été déposée par les activistes qui souhaitent que la liberté d'expression soit respectée comme un droit démocratique dans le futur. Des personnes ont été arrêtées arbitrairement sur base de caractéristiques extérieures non conformes au code vestimentaire de la manifestation mobilisée par les syndicats européens, indique un communiqué des activistes. Par ailleurs, une violence excessive aurait été utilisée par les forces de l'ordre lors de ces arrestations, précise le communiqué des activistes. La Ligue des droits de l'Homme et Bruxelles Laïque ont également été "alarmées" par les informations concernant des arrestations musclées lors de la manifestation syndicale. Les deux ASBL s'inquiètent de "ces dérapages sécuritaires qui confirment leur crainte d'une démocratie qui a de plus en plus tendance à intimider, décourager ou réprimer certaines formes d'expression citoyenne." "Si une réaction policière proportionnée est légitime à l'encontre de manifestants violents, il est inacceptable que les forces de police recourent à des intimidations et à des arrestations à l'encontre de manifestants pacifiques", indique un communiqué de la Ligue des droits de l'Homme et de Bruxelles Laïque.