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mercredi, 04 mai 2011

l'homme qui voulait tuer Chirac

Maxime Brunerie, qui a tiré sur Jacques Chirac en 2002, a aujourd'hui 33 ans. Après sept ans de prison, il publie une autobiographie dans laquelle il explique les raisons de son geste.

Ce garçon sans cartable qui pousse la porte des éditions Denoël, à Paris, ce jeune homme très courtois qui rosit facilement, est-ce bien l'affreux facho condamné en décembre 2004 à dix ans de prison ferme pour avoir voulu "buter" le président Jacques Chirac un beau jour d'été? Oui. Lorsque Maxime Brunerie a retrouvé le soleil, en août 2009, après sept ans passés derrière les barreaux, ses rares amis, sa soeur cadette, Clémence, avec qui il est longtemps resté fâché, l'ont découvert plus grand, moins chétif. "Je me tiens droit, c'est ça la nouveauté", dit-il.

L'oeil gauche ne se fait plus la belle depuis une opération au laser. La raie est moins parfaite, le timbre de la voix, égaré quelque part entre l'adolescence et la maturité. L'acné qui dévorait son visage a disparu, gommé par ces années de taule qui comptent double et les bienfaits des huiles essentielles, sa nouvelle passion. L'ancien coup-de-poing du GUD et d'Unité radicale s'autorise encore quelques décharges des Sex Pistols et des Trotskids, au réveil. "Ça me donne la pêche." Le reste du temps, il roucoule avec Delphine, sa nouvelle copine, en épluchant des légumes bio au son de Radio Nostalgie ou des ballades fleur bleue de James Blunt. La bière? "Une fois par mois, pas plus", affirme l'ancien trésorier de la Section 3B (pour bière, baise et baston). Le PSG? "Je ne mets plus les pieds au stade." La politique? "Rien à faire." L'ancien candidat du Mouvement national républicain de Bruno Mégret aux municipales de 2001 a d'ailleurs voté blanc aux dernières élections européennes. Enfin presque. "J'ai écrit "Maxime Brunerie" sur mon bulletin." Après tout, on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même.

Maxime l'enragé, l'asocial

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