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mardi, 21 septembre 2010

La version d'Ingrid Betancourt

betan14.jpgDeux ans après sa libération, l'ex-otage des Farc raconte sa détention qu'elle a enduré de 2002 à 2008. Un récit qui paraît alors que son image est bien ternie.

"Peur d'être seule. Peur d'avoir peur. Peur de mourir". C'est ainsi qu'Ingrid Betancourt résume ses six ans et demi de captivité dans Même le silence a une fin (Gallimard). Le livre, dont le titre est emprunté à un vers de Pablo Neruda, paraît ce mardi en France et dans une dizaine de pays, dont la Colombie et les Etats-Unis.

Dix-huit mois, c'est le temps qu'il aura fallu à l'ancienne candidate à la présidence colombienne pour rédiger un récit intime de 700 pages. La Franco-colombienne a choisi d'écrire son histoire en français afin de "garder une distance", tout en faisant remonter à la surface des émotions de l'époque.

Un long délai qui a laissé le temps aux compagnons de détention d'Ingrid Betancourt de ternir son image par leurs témoignages. Et à son ex-mari de raconter sa version des faits. En janvier Juan Carlos Lecompte, publiait Ingrid et moi, une liberté douce-amère, dans lequel il livrait un portrait très contrasté de son ex-épouse.

Demande d'indemnisation

Pourtant dans ce récit, l'ex-candidate à la présidentielle colombienne ne semble pas régler ses comptes. Ingrid Betancourt tente surtout d'apporter un nouvel éclairage sur l'organisation des Farc et sur les conséquences de la détention sur chaque individu.

Et livre les détails les plus durs de sa détention. Enchaînée, violentée et abusée sexuellement, Ingrid Betancourt écrit: "Je me sentais prise d'assaut, partant en convulsions (...) Mon corps et mon coeur restèrent gelés pendant le court espace d'une éternité." "Mais je survivais", dit-elle.

Mais Ingrid Betancourt ne s'épargne pas non plus les sujets de controverse. A propos de sa demande d'indemnisation, elle explique tout simplement que c'est un droit, qu'une loi existe en Colombie et en France qui permet aux victimes du terrorisme de demander ré... Lire la suite sur LEXPRESS.fr