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mercredi, 06 octobre 2010

Fantasmes : les femmes osent en parler

Les yeux bandés, offerte à plusieurs hommes ou à une autre fille… L’imagination des femmes s’envole et leur parole aussi. En exclusivité pour Psychologies, le gynécologue et psychosomaticien Sylvain Mimoun analyse l’un des principaux résultats d’un sondage sans précédent sur le désir féminin,SAISAI.jpg

Des milliers de couples sont passés par son cabinet. Les maux sont parfois les mêmes, les mots, eux, ont radicalement changé. Et, dans cette nouvelle libération du verbe, les femmes apparaissent comme des pionnières : « Aujourd’hui, elles sont beaucoup plus à l’aise avec leur sexualité, explique le gynécologue et psychosomaticien Sylvain Mimoun. Quel que soit l’âge ou le milieu social, la parole des femmes- s’est très nettement libérée. » Ainsi sont-elles 96 % à déclarer avoir des fantasmes, dont 80 % se disent prêtes à les réaliser, montre l’enquête Ipsos que le thérapeute commente dans son livre.

Elles en ont… et elles l’avouent

Aujourd’hui, à la télévision comme dans les dîners, partout on parle de sexe sans contraintes ni tabous. Et on dévoile, sans crainte, sa réalité comme son monde intérieur. « Le fantasme, c’est le sexe à l’état pur, dépouillé des sentiments, explique Sylvain Mimoun. Il y a encore une quinzaine d’années, la plupart de mes patientes me disaient qu’elles ne savaient pas ce que c’était, qu’elles n’en avaient pas. Tout juste connaissaient-elles ceux de leur mari. Elles en étaient d’ailleurs souvent gênées. Aujourd’hui, elles vont plus ou moins loin dans l’imaginaire, mais la majorité d’entre elles fantasment et me le disent beaucoup plus vite. »

Elles en ont encore peur

Un peu midinettes, elles s’imaginent avec Brad Pitt, George Clooney, ou avec « le bel inconnu du métro ». Romantiques, elles se rêvent « au coin du feu, avec du champagne et des fraises », ou « enfermées pour la nuit dans le temple de Pétra ». Plus osées, elles voudraient être « l’objet d’un vieux pervers », ou « offertes à une autre fille sous le regard de [leur] homme »… Sur une table de billard, à la machine à café, dans un parking. Prises violemment ou lascivement. Les poings liés ou les yeux bandés, dominatrices ou soumises, c’est selon…

Dans le cabinet du médecin, elles rêveraient désormais à voix haute de chevauchées fantastiques comme elles racontent ...