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lundi, 27 juillet 2015

L’Administrateur de la DSE APR France apporte son soutien indéfectible à Tamsir Faye dans les très fâcheuses difficultés qu’il traverse en ce moment

Selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir »(Jean de la Fontaine).


Ce que je me dois d’illustrer, en toute conscience, dans cette affaire, est l’attitude du Procureur de Marseille qui, après avoir reçu le procès-verbal de la police, nous gratifie à travers une conférence de presse, une annonce surprenante : « La France pourrait demander l’autorisation au Sénégal de pouvoir juger Tamsir Faye», en transgression flagrante des règles édictées par la Convention de Vienne de 1963 sur les relations consulaires entre Etats. Sortant complètement de son rôle de transmission du dossier à son Ministère de tutelle, excédant sa charge, il se substitue commodément au Ministre des Affaires étrangères, laissant subodorer une demande de levée de l’immunité diplomatique du chef de mission accrédité. C’est inhabituel! Un fait divers se reconnaît au fait que la justice soit impliquée. Est-ce le cas dans cette affaire? Yavait-il, ne serait-ce qu’un journaliste présent sur les lieux pour témoigner et informer des faits tels qu’ils se sont réellement déroulés ? Bien sûr que non ! Comment La Provence, quotidien marseillais qui en a fait son premier écho, a-t-elle pu être au courant des faits ? Si ce n’est par le labyrinthe de la police. Etait-il vraiment essentiel pour une si triviale affaire, sans la moindre preuve indubitable, d’informer le journal de la cité phocéenne ? On discerne deçà cette cartésienne policière qui consiste à alerter systématiquement la presse, dès qu’ils sentent avoir commis une balourdise, afin de se prémunir et tenté de rallier l’opinion publique à leurs causes.SADIBOU-DIALLO-425x600.jpg
Sachant indéniablement que le jeune diplomate Tamsir Faye leur avait honnêtement énoncé en quittant le commissariat qu’il n’en resterait pas là, de par la thérapeutique particulière qui lui a été réservée et si l’on se réfère à ses fortes récusations dans la presse, à savoir le traitement brutal et indigne dont il énonce avoir été l’objet. Poussant plus loin mon analyse, j’en suis arrivé à cette position. Si le Consul Général Faye avait eu le légalisme d’alerter, en premier, une certaine presse dans la cité phocéenne dont les journalistes éclatants de talent, ont la faveur des masses qui la consultent comme un oracle, l’affaire aurait infailliblement pris toute autre tournure.

Par ailleurs, il est important de rappeler que l’ivresse publique, une fois constatée, doit être suivie par le placement de la personne grisée dans une cellule de dégrisement. Avant ce placement, l’individu en état d’ébriété chronique, doit être conduit par les agents devant un médecin du centre hospitalier le plus proche. Si le placement en cellule de dégrisement n’est pas possible (coma éthylique), la personne sera hospitalisée ; dans le cas contraire, le médecin délivre un certificat de non-hospitalisation, qui autorise les forces de police à placer la personne ivre dans une cellule de dégrisement. Ce certificat permet d’établir la comptabilité de l’état de la personne avec la mesure de police. Est-ce le cas ? Le Procureur de Marseille qui, à mon humble avis, est allévite en besogne, détient-il ce certificat ? Rappelons-nous que le jeune diplomate Faye a été manu militari interpellé vers 19h30 et conduit menotté au Commissariat. Il en est sorti un peu après 20h30.
En conséquence, j’ai la conviction profonde de conjecturer que cette affaire, surabondamment montée en flèche dans les medias», traitant le jeune diplomate d’exhibitionniste, sur les seules dires extrêmement dévastatrices d’une riveraine, s’éteindra d’elle-même. Car il est inconcevable que la version des faits du Consul général, gravement déblatéré, n’ait point été explorée. Plus surprenant encore, que les journalistes français, qui ont relayé à pléthore l’article du quotidien marseillais, ne se sont complait que du procès-verbal de la police, prestement contesté par le Chef de mission consulaire, n’aient eu l’interférence professionnelle de recueillir l’exposé intégral des faits de l’incriminé diplomate, Etant entendu que les accusations qui lui sont imputées, sont d’une excessive gravité et particulièrement infamante.
Nul, pour clore ma réflexion, n’étant parfait en ce monde ! Personne n’a énoncé que dans cette affaire Tamsir Faye est blanc comme neige. Mais je réaffirme que sa version personnelle des faits devrait aussi peser sur la balance de la justice. Subséquemment, ne jugeons pas trop vite ! Contrairement à toutes les exégèses, le camarade Tamsir n’est ni lâché par ses compagnons du parti et encore moins par son Ministre de tutelle qui, en diplomate hors pair, a ipso facto pris une mesure conservatoire, en le rappelant à rejoindre aussitôt Dakar avec sa famille l’a, au contraire cuirassé. Sachant Tamsir Faye en perdition, s’il était limogé en étant encore en France, de sa sortie sur la police française son rappel, par une mesure conservatoire, était impératif. En diplomate avéré, notre excellent Chef de la diplomatie a pleinement joué pour la sauvegarde des relations diplomatiques entre la France et le Sénégal.
« Et Mankeur l’a fait, sans savoir qui a raison ou qui a tort. Il a sauvé les deux parties », affirme avec un humour raisonné la journaliste Penda Sow – Xibaaru.


Son Excellence Cheickh Sadibou DIALLO
Conseiller Spécial du Président de l’APR
Administrateur de la DSE APR France