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samedi, 17 juin 2017

Filmer les interventions des forces de l'ordre: pourquoi l'idée se défend !par Franceinfo

Rendez-vous le 24 novembre. Le policier qui a violemment frappé un lycéen parisien, en mars 2016, devait être jugé en appel, vendredi 16 juin, mais son procès a été renvoyé.
Cette affaire n'aurait pu voir le jour sans les documents vidéo qui ont permis de montrer les événements survenus ce matin-là, dans le 19e arrondissement de Paris, en pleine mobilisation contre la loi Travail.
Avec le développement des smartphones et des réseaux sociaux, il est devenu courant de filmer les policiers lors de manifestations ou d'interventions. Franceinfo explique pourquoi filmer ces situations est une idée ardemment défendue par des associations, mais aussi par des policiers.
Parce que cela peut prévenir d'éventuels débordements
Dans les faits, la loi n'interdit pas de filmer les policiers, sauf ceux de certains services comme le GIGN, le Raid, le GIPN, la BRI ou le service de sécurité du président de la République, détaille l’arrêté du 27 juin 2008.
"Filme un flic, sauve une vie", écrit le site Paris-luttes.info, qui se présente comme "un site d’infos anticapitaliste, anti-autoritaire et révolutionnaire". "Filmer la police c’est se protéger, protéger les autres et se défendre", poursuit-il. "Si vous assistez à une scène d’abus manifeste ou de violences, n’hésitez pas à filmer en continu", recommande le Collectif contre le contrôle au faciès dans un document (PDF). "Gardez en tête que la mission est double : faire descendre la tension quand cela est possible et s’assurer d’avoir des images utilisables de la scène", préconise-t-il.

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