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samedi, 04 juillet 2015

"Les rivages de la Grèce"

Cette revue de presse internationale commence avec ce dernier chiffre rendu public mardi, par l’ONU : depuis le début de l’année, 137 000 réfugiés et migrants ont atteint l'Europe, après avoir traversé la Méditerranée.

Sur les six premiers mois de l'année 2015, 67 500 d’entre eux sont arrivées en Italie, contre 68 000 sur les îles grecques, rappelle "The Wall Street Journal". La Grèce dépasse à présent l’Italie pour le nombre d’arrivées - une difficulté de plus, évidemment, pour un gouvernement déjà empêtré dans la crise. D’après le quotidien américain, Bruxelles a octroyé 446 millions d’euros à la Grèce pour la période 2014/2020, pour faire face à cet afflux de migrants et renforcer le contrôle de ses frontières, mais ces fonds, qui n’ont toujours pas été transférés, d’après la ministre de l’Immigration, seraient en partie destinés à couvrir les dépenses passées. Le gouvernement grec dit qu’il aurait besoin d’embaucher 2 000 personnes pour gérer l’accueil des réfugiés, mais ces emplois n’iraient pas dans le sens des  économies souhaitées par les créanciers du pays…

 

La situation se dégrade "d’heure en heure", selon "The Wall Street Journal". D’après l’ONU, plus de la moitié de ces migrants qui arrivent en Grèce viennent de Syrie, où l’organisation État islamique continue sa progression. L’incapacité du régime à venir à bout des jihadistes, notamment à la suite de l’attaque de Sousse, en Tunisie, au cours de laquelle 30 Britanniques ont été tués, et les nouveaux départs de ressortissants du Royaume-Uni vers la Syrie, pourraient amener Londres à voter en faveur d’une extension des frappes à la Syrie, d’après "The Independent".

 

"The Independent" évoque aussi jeudi matin la progression de l’organisation jihadiste en Egypte, dans le Sinaï, où de violents combats contre l’armée et la police égyptiennes, ont fait au moins 64 morts. Une offensive de grande ampleur qui a eu lieu deux jours après l’assassinat au Caire du procureur général d’Égypte dans un attentat à la bombe, rappelle le journal britannique, qui montre le président égyptien lors de ses obsèques, mardi. Abdel Fattah al-Sissi a promis une législation plus dure "pour lutter contre le terrorisme".

 

À la une également ce matin, le rétablissement des relations diplomatiques, suspendues depuis 54 ans, entre Cuba et les États-Unis. Les deux pays viennent d’annoncer la réouverture, le 20 juillet, de leurs ambassades - c’est dans le journal officiel de Cuba, "Granma", qui semble surtout  s’impatienter de ce qui devrait, logiquement, suivre le rétablissement des liens diplomatiques: la levée des sanctions économiques, et de l’embargo sur Cuba.

 

Côté américain, les réactions sont assez mitigées. "Barack Obama a bien fait de déclarer que personne ne s’attend(ait) à ce que Cuba se transforme en une nuit", ironise "The Washington Post", qui regrette que la "normalisation", depuis six mois, des relations entre Cuba et les États-Unis n’ait été accompagnée d’aucun signe d’amélioration en matière des droits de l’Homme, bien au contraire. Le quotidien, qui cite "des sources au sein de la dissidence cubaine", fait état de 3 000 prisonniers politiques de plus depuis décembre. Obama qui serait tombé d’accord avec l’un des candidats à la primaire républicaine, Jeb Bush, à propos de la recette… du guacamole. Lu dans "The New York Times".

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