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mercredi, 06 février 2013

Johnny Hallyday, exilé fiscal, accuse la gauche française d'encourager la "médiocrité"

Johnny Hallyday, exilé fiscal, accuse la gauche française d'encourager la

 

(Belga) "Je n'aime pas la médiocrité, je pense que la gauche pousse vers ça", estime Johnny Hallyday dans son autobiographie "Dans mes Yeux", dont l'hebdomadaire français L'Express publie mardi des extraits.
Dans ce livre à paraître jeudi, le chanteur évoque le moment où il a choisi de partir vivre en Suisse, en 2006. "On a souvent dit que je m'étais barré pour ne pas payer d'impôts. C'est en partie vrai, mais c'est aussi parce que c'est épuisant cette ambiance", écrit-il dans ce livre écrit en collaboration avec l'écrivaine Amanda Sthers. "Je me suis toujours demandé pourquoi aux Etats-Unis quand t'as une belle voiture, les mecs sourient et te disent formidable, et en France on te traite de voleur. Sale mentalité, pour un pays dont j'ai porté les couleurs, qui a bien voulu faire de moi son emblème quand c'était nécessaire, je me suis senti trahi, accusé à tort, sali", poursuit-il. "Je n'aime pas la médiocrité, je pense que la gauche pousse vers ça. Je ne suis pas pour que les gens pauvres le soient. C'est malheureux, il faut les aider. Mais pas en leur faisant l'aumône (...) Je n'aime pas les sociétés d'assistés (...) Je n'aime pas qu'on me fasse passer pour un type sans coeur sous prétexte que j'ai une sensibilité de droite", dit-il. Le chanteur possède depuis 2006 un chalet à Gstaad. Le journal Le Matin assurait en septembre dernier qu'il avait gagné 6,3 millions de francs suisses (5 millions d'euros) en 2011, mais n'avait payé qu'environ 700.000 francs suisses d'impôts. (MUA)
 
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