"Je regrette qu'on n'ait pas un cadre européen", a-t-il dit au micro de Matin Première (RTBF), tout en soulignant que plusieurs pays de l'UE réfléchissaient, à l'instar de la Wallonie, à un durcissement de leur législation à la lumière des événements en Libye. Les ventes d'armes, "ce n'est pas une responsabilité régionale, ni même fédérale - rappelez-vous le dossier du Népal -, mais une responsabilité européenne", selon lui. M. Antoine n'a pas manqué de rappeler que la répression orchestrée par le colonel Kadhafi s'exerçait aussi avec "des hélicoptères, des tanks et des roquettes" vendus par d'autres pays européens. "Avec le recul, nous ne pouvons que regretter (l'octroi d'une licence à la FN Herstal pour l'exportation d'armes vers la Libye), mais à l'époque, la situation était totalement différente", a-t-il encore indiqué, en référence à l'image plus favorable dont a brièvement bénéficié la Libye au début des années 2000. M. Antoine a rejeté les vives critiques lancées par le syndicats à l'encontre du cdH, Joëlle Milquet, qui a réclamé jeudi une réforme urgente des règles wallonnes sur les armes. "Je ne peux accepter l'accusation d'intégriste. Nous sommes des humanistes, nous faisons des choix et nous les assumons", a-t-il dit. "L'emploi, ce n'est pas que les armes", a-t-il renchéri, rappelant les bonnes économiques wallonnes sur le plan de l'emploi.
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