Pour M. Di Rupo, il faut maintenant que chaque parti dise clairement les concessions qu'il est prêt à faire. La rencontre d'hier n'avait, selon lui, aucun caractère secret: il s'agissait de faire le point alors que la situation est suffisamment grave. Il n'y aura pas de solution sans que les deux grands partis se parlent, estime-t-il. C'est le travail de l'informateur de rapprocher les points de divergence, a-t-il, se refusant par ailleurs à exclure toute formation politique des discussions. En tout cas, il faudra trouver un accord avec la N-VA; celle-ci doit pouvoir entrer au gouvernement, "c'est impensable" sans elle, estime le président du parti socialiste. Il juge aussi très utile que les experts se retrouvent pour se pencher sur tous les enjeux. Parmi ceux-ci se trouve l'autonomie fiscale. Une idée à laquelle Elio Di Rupo ne s'oppose pas mais qui ne doit pas constituer une excuse pour que le pouvoir fédéral s'auto-détruise. Il a encore dit faire tous les efforts pour que la situation se débloque. "Mais dire qu'elle se débloque serait contraire à la vérité", a-t-il souligné.
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