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mercredi, 23 février 2011

Dominique de Villepin quittera l'UMP en 2011

Dominique de Villepin va quitter l'UMP.Dominique de Villepin va quitter l'UMP.
L'annonce du fondateur de "République solidaire" intervient à la veille d'un entretien, jeudi à l'Élysée, avec Nicolas Sarkozy.

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, fondateur du mouvement politique "République solidaire", ne renouvellera pas en 2011 son adhésion à l'UMP, a déclaré mercredi Brigitte Girardin, secrétaire générale de RS. L'ancienne ministre de l'Outre-mer a précisé que Dominique de Villepin l'avait annoncé mardi, lors d'un déplacement à Lyon, en répondant à la question d'un étudiant qui l'interrogeait sur son choix de rester dans le parti présidentiel après avoir créé son propre mouvement politique. L'information a été reprise sur le compte Twitter et la page Facebook de l'ancien Premier ministre.

Cette annonce intervient à la veille d'un entretien, jeudi à l'Êlysée, entre Dominique de Villepin et le président Nicolas Sarkozy dans le cadre des consultations du G20. C'est la première fois depuis deux ans que les deux grands rivaux de la majorité qui se sont déchirés lors de l'affaire Clearstream vont se rencontrer.

La "dignité" de Villepin

Le 19 juin dernier, Dominique de Villepin avait officialisé le lancement de son mouvement, baptisé "République solidaire" à la Halle Freyssinet à Paris (13e) devant plusieurs milliers de sympathisants pour, disait-il, offrir une alternative à la politique de "division" de Nicolas Sarkozy". Mais l'ancien Premier ministre n'avait pas pour autant coupé les ponts avec l'UMP en renouvelant le 30 juillet par courrier son adhésion au parti présidentiel.

"Ce n'est pas à moi de me prononcer sur sa stratégie", mais, "visiblement, il ne veut pas rompre avec sa famille politique", avait commenté Xavier Bertrand, alors secrétaire général de l'UMP. Le président de République solidaire n'a, par la suite, pas cessé de porter de violentes attaques dans ses discours contre la politique du président Sarkozy allant même jusqu'à dire qu'il représentait "l'un des problèmes de la France". Michèle Alliot-Marie, à l'époque ministre de la Justice, avait estimé que l'ancien Premier ministre devrait "se retirer du parti" s'il avait une "certaine dignité".

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