Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 09 juillet 2010

Le premier coup de rein de Bart de Wever à Elio Di Rupo

Alors que Bart De Wever, l'« informateur » a été déchargé de sa mission, le Roi a chargé Elio Di Rupo d'une mission de préformation. Ce dernier a accepté.

A l'issue de près de trois heures d'entretien avec le Roi, hier soir au château de Laeken, Elio Di Rupo a été chargé d'une mission, de « préformation » d'un gouvernement fédéral. Le président du PS prend ainsi le relais de Bart De Wever, qui opérait comme informateur depuis le 17 juin et qui a déposé hier après-midi ses conclusions, expliquant qu'il y avait des « convergences » entre les partis, en l'occurrence entre la N-VA et le PS, les deux grands vainqueurs du 13 juin, mais qu'elles étaient réduites, insuffisantes pour se lancer d'emblée dans une mission de « formation » d'un gouvernement.

Quoi qu'il en soit, c'est un tournant dans l'après-13 juin : en se lançant dans l'aventure, Elio Di Rupo se met la pression – il s'avance sans garanties de réussir – et imprime un coup d'accélérateur aux négociations. Il « dramatise » l'enjeu : si lui échoue, alors, ce sera la crise. Comme en 2007 sous l'Orange bleue.

Pourquoi cette prise de risque de sa part ? Le président du PS est convaincu que « les gens » n'auraient pas compris que l'on tergiverse. Egalement : les négociations patineront dangereusement sans un déclic.

Elio Di Rupo doit tenter de trouver un terrain d'entente entre les partenaires d'une future coalition dans trois grands domaines : l'assainissement des finances publiques, le socio-économique, la réforme de l'Etat, dont BHV. Un programme lourd.

Commentaires

Excellent article

Écrit par : Voyage New York | vendredi, 09 juillet 2010

Les commentaires sont fermés.