lundi, 04 janvier 2010
Journalistes enlevés
Les talibans ont nié dimanche toute implication dans l'enlèvement des deux journalistes français kidnappés mercredi au nord-est de Kaboul, a déclaré à l'AFP l'un de leurs porte-parole.
"Nous organisons en permanence des points de contrôle aléatoires sur l'axe Vermont", une route stratégique nord/sud qui permet de rejoindre Kaboul depuis Islamabad, au Pakistan, a indiqué le "chef opérations" des forces françaises en Kapisa, tenu à l'anonymat, depuis son QG de la base de Tagab.
Selon lui, "tous les véhicules remontant vers le nord en direction de Kaboul sont fouillés, 24 heures sur 24" depuis que la disparition des journalistes a été signalée afin d'empêcher leur "exfiltration à bord d'un véhicule". "Nous avons adapté nos opérations tout spécialement à cette fin", a-t-il souligné, tandis que "l'appareil de renseignement tout entier est tourné" vers la recherche des journalistes.
Participant également aux recherches, une trentaine de gendarmes français ont épaulé dimanche matin la police afghane près de la "base d'opérations avancée" de Tagab où ils ont établi un barrage de contrôle. Les deux journalistes travaillent pour le magazine "Pièces à conviction" de la chaîne France 3.
Ils étaient partis mercredi matin de Kaboul, avec leurs trois accompagnateurs afghans, avant d'être enlevés à Omarkheil, au nord-est de Kaboul, dans une zone dangereuse en dépit de la présence de bases militaires françaises à proximité. Près de 800 des 3 300 militaires que la France compte sur le sol afghan sont déployés en Kapisa.
Les talibans nient être à l'origine de l'enlèvement
"Nous ne sommes pas impliqués", a déclaré ce porte-parole, Zabihullah Mujahid, joint par téléphone et s'exprimant d'un lieu inconnu. "Nous avons demandé à nos combattants de nous informer s'ils avaient fait quelque chose mais nous n'avons aucune information venant de cette zone", a-t-il ajouté. Les deux journalistes travaillent pour le magazine Pièces à conviction de la chaîne de télévision publique France 3. Partis mercredi matin de Kaboul, avec trois accompagnateurs afghans, ils ont été enlevés à Omarkheil, au nord-est de Kaboul, dans une zone dangereuse en dépit de la présence de bases militaires françaises à proximité.
Belga
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