mercredi, 04 novembre 2009
Karim Wade : L’unique problème du Sénégal
XIBAR.NET (Dakar, 04 Novembre 2009) Abdoulaye Wade voulait avancer dans le sens du conseil que lui avait donné et répété l’ancien président français, Jacques Chirac : partir avant qu’il ne soit tard. Mais, c’était sans compter avec son fils Karim, dont il se résigne à exécuter tous les ordres. Ce qui lui vaut tous les problèmes qu’il connaît aujourd’hui.
Le président Wade a limogé et fait emprisonné son ancien Premier ministre Idrissa Seck, parce que celui-ci faisait obstacle à son fils Karim Wade. Son garçon s’en ayant plaint, Wade accusera le numéro 2 de son parti d’avoir dépensé plus que ce qu’il n’avait autorisé dans la réalisation des chantiers de Thiès.
C’est parce que Macky Sall a voulu faire auditionner Karim, en tant que président de l’Anoci, qu’il a été « chassé » de la présidence de l’Assemblée nationale et du Parti démocratique sénégalais dont il était le numéro 2. Wade l’accusera d’avoir voulu filer avec le plat de riz autour duquel il l’avait invité. Ceci, il ne le permet qu’à son fils, qui peut dépenser son argent et celui du contribuable autant qu’il veut. Abdoulaye Wade refuse d’accorder le signal de la télévision à laquelle Youssou Ndour a droit, parce que celui-ci est en bisbilles avec son fils. Karim est remonté contre le chanteur pour ce que la radio et le journal du groupe de celui-ci disent de lui. Bara Tall, aussi, paye la colère que Karim a contre lui. Il sera même traîné dans la boue et embastillé, avant d’être blanchi dans les chantiers de Thiès. Wade devait le « punir », pour avoir résisté aux caprices de son fils. C’est parce
que Farba Senghor se démène comme un beau diable pour les satisfaire qu’il est un intouchable. Cheikh Tidiane Gadio a été limogé du poste de ministre des Affaires étrangères pour avoir fait le black-out sur le sommet de l’Oci tenu à Dakar, que pilotait Karim.
Les affidés du fils du président son promus, ceux qui lui résistent sont combattus : tel est la règle. Car, Wade ne peut rien refuser à son fils. Qui oserait, à part Karim, créer un courant dans le Pds sans en être exclu ? Le fils du président a déployé sa « génération du concret » avec la bénédiction de son père. Si Abdoulaye Wade veut la tête de son ministre de l’Économie et des Finances, Abdoulaye Diop, c’est parce que celui-ci s’était opposé à ce que la partie Finances du département qu’il dirige soit amputée au profit du ministre d’État Karim Wade. Le fils gouverne, le président exécute. Résultats des courses : des scandales répétitifs. Wade accuse les autres, mais défend son fils à tout prix. Karim est clean, les autres ont tous les mains sales. Il n’a pas mal géré l’Anoci. C’est plutôt son ami et homme de main Abdoulaye Baldé. C’est à se demander si Karim a une langue. Il l’a probablement
perdue, parce que toujours suspendu au caftan de son vieux père, si ce n’est aux plis des jupes de sa mère. Il devait chercher à se défendre comme le fait le fils du président français, Jean Sarkozy. Mais, Karim a l’air d’un attardé mental. Il ne grandira jamais. Malheur à son père. C’est à se demander si son fils a poursuivi les études qu’on lui prête, au vu des difficultés qu’il fait traverser le Sénégal et des erreurs et errements dans lesquels il pousse son pays. Ainsi pour l’opposition et une bonne partie des Sénégalais, Karim est l’unique et le seul problème du Sénégal. « Parce que son père ne lui refuse rien et Karim n’est pas raisonnable ».
13:48 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voleur | del.icio.us | Facebook | | |
Les commentaires sont fermés.