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mercredi, 05 mars 2008

REBONDISSEMENT DANS L'AFFAIRE DU DECES DE KATOUCHA NIANE: Les éléments qui militent pour la thèse de l’assassinat

NETTALI (Exclusif) - Un faisceau d’indices a amené la Police française à privilégier la piste de l’assassinat dans la mort l’ex-mannequin Katoucha Niane.
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Selon une source très proche de la famille contactée par Nettali.com, les enquêteurs ont confié à celle-ci que si Katoucha était victime d’un accident, elle serait très probablement tombée avec son sac à main. Or, celui-ci a été retrouvé au bord de la Seine près de la péniche qui servait à la victime de lieu de résidence à Paris.

De plus, le corps a été retrouvé en amont du fleuve alors qu’il devait dériver en aval suivant les courants fluviaux et du temps mis dans l’eau. Les enquêteurs pensent en outre que le corps a été jeté au fleuve après un enlèvement de trois-quatre jours.

De même, la péniche était fermée alors que Katoucha aurait sans doute frappé à l’entrée sans réponse. "Il existe des soupçons sérieux sur une connaissance du mannequin", précise notre source, qui ajoute que la famille de l’ex-top model a porté plainte contre X, avec constitution d’avocat, auprès de la Police judiciaire de Paris. Celle-ci a hérité de la totalité de dossier et donc privilégié l’hypothèse d’un crime.

Les premiers résultats de l’autopsie du corps retrouvé le jeudi 28 février dernier concluaient à un décès par noyades suite à une "submersion rapide sans trace de violence". Le journal français Le Point, évoquait d’ailleurs la thèse de l’accident comme piste privilégiée par la Police.

Disparue dans la nuit du 1er au 2 février, l’ancienne égérie d’Yves Saint-Laurent a été retrouvée aux environs de 13 heures, dans la Seine, au niveau du pont du Garigliano, entre le XVe et le XVIe arrondissement de Paris, par un passant qui a alerté la Brigade fluviale.

Katoucha, 48 ans au moment de sa mort, s’était consacrée à la lutte contre l’excision dont elle a été victime toute jeune. Celle qui était surnommée "la princesse peule " a publié à ce propos en septembre 2007 un livre, « Dans ma chair », et créé l’association KPLCE ( Katoucha pour la lutte contre l’excision).



Auteur: Nettali.net

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