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vendredi, 15 février 2008

KARIM WADE, JEAN SARKOZY: Ces fils de princes qui nous pompent l'air.

Karim Wade, Jean Sarkozy. Qu'ont-ils en commun. Apparemment rien. Sauf un certain cordon ombilical avec le pays de Marianne ; d'être les fils de pères président de la République et, d'avoir, dit-on, des ambitions, avouées ou cachées, de suivre les pas de leurs paternels. Mais en politique, sous les cieux de vraies Républiques ou de Républiques tropicales, le hasard est une donnée improbable et hasardeuse. L'un a 21 ans (Jean Sarkozy, l'autre flirte avec la quarantaine. L'un est, nous dit on, banquier, l'autre, étudiant en droit et apprenti comédien. Des fonctions facilement reliables par un petit filet d'unités de valeur dans une quelconque faculté parisienne ou londonienne.
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Le père de l'un, Me Wade, galéra longtemps et connut les affres de l'opposant tropical. L'autre fit irruption dans la politique à la vitesse supersonique dans les années 80 et sous le magistère du gaulliste Chirac. Gaullisme qu'il méprisa et, à la hussarde, saborda le Rpr chiraco-gaullien pour créer une machine de guerre de pouvoir, Ump. Socialiste d'origine, Me Wade claqua la porte de ce dernier, avatar du passé socialiste du président poète Senghor pour , dit il, tropicaliser le libéralisme anglo- saxon sans pour autant jamais couper les ponts avec la matrice fondatrice. Cet amour-haine, rupture-connexion trouva refuge dans un parti dit de « contribution ».


Le père de l'autre, Nicholas Sarkozy, tout aussi pressé que son clone tropical, gravit les marches du pouvoir en parsemant son parcours de trahisons et de coups tordus en guise de bornes kilométriques. Il terrorisa la France des droits de l'homme pour déboulonner de ses prairies racistes le facho Lepen ; améliora les charters de Chirac et de Mitterrand, assassina le nationalo-gaullisme pour un atlantisme américain des plus soumis au mirage de la puissance du texan Bush. Et la France, fatiguée des socialistes sans Mitterrand et du gaullisme mou d'un Chirac à bout de souffle, choisit l'homme pressé nommé Sarkozy. Huit ans plutôt, à six milles kilomètres de là, des « goorgoorlu » fatigués d'un socialisme « cadavéré », choisirent un « Pape » aux sermons démagogiques. Le jeune franco-hongrois voit sa trajectoire supersonique décliner depuis quelques semaines dans les sondages.


Les français, semble t-il, commencent à se fatiguer d'un président-people aux accointances et aux amours par trop exhibitionnistes. A « sunugaal » aussi, un certain président, arrivé sur le tard au pouvoir, décline dangereusement dans le cœur de ceux qui l'adulaient hier. Même si aucun sondage ne peut l'attester puisqu'interdit en son royaume libéralo-autoritaire. Les fils alors. Le nôtre est présent partout par la grâce de son père de président amenuisant chaque jour davantage notre oxygène vital par les vents de poussière de « ses » chantiers « concrets » en route vers la mégalomanie. « Tonitruyamment » discret il est de toutes les sauces nationales, accusé par ses ennemis intimes de faire et de défaire des carrières et des ambitions du seul fait de sa filiation génético-républicaino-dynastique. (ne surtout pas chercher dans le dico, ce machin n'est pas agréé par la communauté des Savants).


On dit, (sans doute abusivement puisque lui est motus bouche cousue) qu'il rêve tous les matins en contemplant sa calvitie héréditaire devant la glace, comme l'homologue de son père il y a quelques mois, de régner un jour pas lointain, sur le trône de son père, notre président à tous. Malgré nous. Comme tous les fils de rois, on lui attribue de desseins maléfiques et obscurs ; de pouvoirs supra-humains ; de manigances souterraines quotidiennes ; et , comme tous les intrigants, d'irriguer les rares espaces républicains qui restent encore, de ligues mafieuses chargées le jour (pas si lointain) venu, d'aller à l'assaut d'un trône laissé vacant par un père vaincu par l'âge et/ou par une de ces nombreuses maladies dites de vieillesse.


Son clone outre atlantique, là-bas, dans la France des gaulois rancis, un certain Jean –De Nicholas-Sarkozy Junior, suivant en cela les pas d'un pater tout d'intrigues fait, a fait la « Une » d'une France qui s'endormait, anesthésiée par une « love story » de son Don Juan de père : pour arriver demain sur le trône de Sarkozy premier, il tenta une Opa sur la très bourgeoise Neuilly, canton parisien qui fut le marche pied de son père dans la voie qui le mena à l'Elysée. Notre Karim national, pour sa part, on lui attribue (comme d'habitude) de vouloir faire main basse sur « Dakar-le –Sénégal ». Pour se faire la main avant la conquête du Palais. S'il survit bien sûr à la réussite ou à l'échec de « ses » grands chantiers. Les chantiers de son père je veux dire. « Alors seulement, je dirai à ton peuple, que tu as bien travaillé et, que tu es le Souverain qu'ils attendent ». Amen !

Source: African Global News

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