vendredi, 14 décembre 2007
Un belge entretenait 17 épouses à Dakar
Cela n'existe nulle part ailleurs qu'au Sénégal, pays de Téranga et de tolérance, mais aussi de tourisme sexuel débridé. Car, comment expliquer le comportement de ce ressortissant belge bon teint qui a épousé 17 filles sénégalaises qu'il entretient régulièrement dans un même foyer ? Et ce n'est pas une histoire belge ! Eh bien, cette pratique n'est rien d'autre que celle d'un "saï-saï' toubab désirant cacher son industrie sexuelle sous une couverture de "polygamie" légale.
Encore que l'Islam, qui est la religion qui fait la faveur à ses fidèles de prendre plusieurs épouses, limite ce nombre à... quatre. Alertés, les éléments de la Brigade de recherches de la gendarmerie sont allés briser ce ménage polygame aux allures d'un réseau de prostitution et de proxénétisme. Arrêté et déféré, le sieur E. N, de nationalité belge, a pu échapper à la "charia" à la suite d'une levée de boucfters sans précédent. Si c'était un Sénégalais ou un Africain, on aurait pu tolérer puisque la polygamie fait partie de nos us et coutumes. Un célèbre commerçant sénégalais qui a fait faillite n'entretenait-il pas jusqu'à 57 épouses légitimes dans sa concession à Guédiawaye ? Sans oublier certains "marabouts" et autres chasseurs de sexe dont le toit conjugal abrite pas moins de 10 épouses légitimes, si elles ne sont pas des "nékkalés" (concubines). Mais...mais un toubab européen ou un blanc de souche qui convole en plusieurs noces avec dix-sept de nos jeunes filles devant Dieu et les hommes, cette polygamie ne peut-être considérée que comme de la prostitution et du proxénétisme. Ce qui est scandaleux et dramatique, c'est que monsieur E. N, le toubab, a emprunté la voie légale ou le chemin de la mosquée, histoire de se mettre à l'abri. Car, nous dit-on, la plupart de ces mariages d'intérêt sexuel et financier ont été scellés dans nos différentes mosquées. Et dès que l'imam prononçait le « Al Khayri » fatidique, l'heureuse élue rejoignait le domicile conjugal à Nord Foire. Dans le but de respecter la pure tradition sénégalaise, notre toubab polygame entretenait sexuellement et financièrement ses dix-sept femmes à tour de rôle. Il arrivait même parfois où, nous révèle-t-on, le drôle de mari offrait des parties de jambes en l'air à ses invités.
Inutile de vous dire les co-épouses s'en donnaient à cœur joie. C'est regrettable de le dire, mais cette histoire de Nord-Foire est un exemple qui montre la erte de valeur marchande de la belle femme sénégalaise. Même si la pauvreté peut pousser à certaines pratiques, rien ne peut justifier d'être une "niarel" ou "diouromél" sous le toit d'un toubab puisqu'un tel rang est synonyme de concubinage ou de prostitution déguisée. D'ailleurs, il y a de quoi faire rire les voisins lorsqu'on 'est la "niarel" d'un-toubab. En tout cas, le tourisme sexuel au Sénégal est en passe de devenir une nouvelle forme de domination d'impérialisme, d'exploitation des plus faibles par les plus forts. À preuve, sur la Petite Cote ou au Cap-Skiring, le constat est accablant : un véritable "marché" d'enfants, garçons et filles, très jeunes s'est développé pour répondre à la demande de cette clientèle pédophile au porte-monnaie bien garni et aux mœurs spéciales.
"Spéciales" puisque nombreux sont ces toubabs chassés, recherchés, acculés et surveillés par la police de leur propre pays et qui ont trouvé refuge dans ce Sénégal à la Téranga légendaire. En attendant, notre Belge, qui se dit vendeur de véhicules d'occasion, serait sous contrôlé judiciaire. Nous y reviendrons.
Source: Le Temoin
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