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vendredi, 16 novembre 2007

Belgique:159 JOURS SANS GOUVERNEMENT. DES PARTIS flamands belliqueux. Des francophones divisés. Un formateur invisible… La guerre d'usure s'éternise.

A u 160e jour sans nouveau gouvernement, au surlendemain d'une nouvelle gifle adressée aux francophones, nous sommes au regret de constater que :

1) Les partis flamands n'ont pas désarmé. Ils sont très loin des gestes réconciliateurs espérés. Karel De Gucht disait hier dans nos colonnes qu'Yves Leterme est seul à pouvoir retenir les bombes atomiques institutionnelles qu'il a fabriquées ? Marino Keulen, du propre parti de De Gucht, l'Open-VLD, largue ses bombes sur la périphérie bruxelloise et n'est pas prêt à les désamorcer…

2) Le front des partis francophones reste désuni. Hier, on attendait toujours l'annonce d'une éventuelle réunion du front, divisé par les luttes partisanes. Et s'il se réunit, ne creusera-t-il pas de nouvelles tranchées plutôt que de se préparer à aborder franchement, sans tabou ni faiblesse, la discussion entre communautés, urgentissime ?

3) RAS côté Collège national pour le dialogue.

4) RAS côté CD&V.

5) RAS côté Yves Leterme, dont on attend pourtant depuis une semaine le geste positif vers les francophones, après le vote sur BHV. Le formateur n'a rien réalisé qui permette au pays d'être gouverné et gouvernable.

Hier, les Belges se sont donc contentés des paroles d'un cardinal et d'une scène ubuesque vu les circonstances : la famille royale au grand complet écoutant Helmut Lotti chanter la Brabançonne. C'était, paraît-il, la fête du Roi. C'était, semblait-il, une veillée funèbre.

Le soir

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